Restes humains découverts au Népal: le corps d'une jeune Française identifié (famille)
Le 30/11/2006 à 02:03
Les restes humains découverts début novembre dans un parc de la périphérie de Katmandou sont bien ceux d'une enseignante française disparue en 2005 lors d'un séjour dans la capitale népalaise, a indiqué jeudi sa famille .
"On nous a appelés avant-hier (mardi) soir. Les résultats ADN ont été communiqués. Il n'y a pas de doute possible", a expliqué une soeur de la victime à l'AFP.
"C'est une confirmation. Bien qu'on n'ait pas vu les photos des restes retrouvés, l'ambassade de France nous avait prévenus qu'il y avait ses chaussures à proximité du corps", a-t-elle ajouté.
Céline Henry était portée disparue depuis le 3 septembre 2005 après une sortie dans le parc de Nagarjun, un massif forestier de 5.000 hectares proche de Katmandou, très prisé des touristes et des randonneurs.
Son corps a été retrouvé le 2 novembre par un homme cherchant des champignons dans le massif. Un crâne, deux fémurs ainsi que des vêtements féminins ont alors été mis à jour.
Le rapatriement de la dépouille devrait intervenir rapidement. "J'espère qu'il se fera dans la quinzaine à venir", a commenté la soeur de Céline.
Une autopsie sera d'abord réalisée à l'Institut de médecine légale de Paris, puis le corps sera rendu à la famille, a-t-elle précisé.
Un autre cadavre, celui de Sabine Gruneklee, une Allemande de 32 ans disparue un mois après l'enseignante française, avait été retrouvé dans le même secteur et identifié en février 2005.
"Le dossier est très complexe, nous n'avons aucune preuve tangible et pas de suspects pour le moment", avait indiqué en novembre Pradhumna Kumar Karki, le chef adjoint de la police de Katmandou, qui dirige l'enquête.
Céline Henry, 33 ans, était enseignante et avait effectué un chantier humanitaire au Népal peu avant sa disparition. Originaire de la région de Nancy où habite sa famille, elle résidait à Lorient, où un juge d'instruction a été saisi de l'affaire.
Accueil 
