Un transport de fonds attaqué à la roquette à Metz

Un transport de fonds attaqué à la roquette à Metz: un convoyeur tué, deux blessés

Le 15/01/2007 à 04:32

Un convoyeur de fonds a été tué et deux autres blessés dans l'attaque à la roquette et au fusil-mitrailleur de leur fourgon, lundi vers 14H00 dans le nord de Metz, a indiqué le procureur de la République, Joël Guitton.

Le fourgon blindé de la société Sécuritas, qui faisait une tournée de collecte de fonds, a été bloqué sur un ralentisseur par deux voitures qui l'ont pris en sandwich à l'avant et à l'arrière dans le quartier dit "Devant-les-ponts", a constaté l'AFP sur place.

Les malfaiteurs, au nombre semble-t-il de quatre, ont tiré sur le véhicule avec un lance-roquette équipé d'une charge creuse, une munition destinée à percer les blindages, selon le procureur.

Des impacts de balles ont également été constatés sur le véhicule et des douilles de fusil d'assaut Kalachnikov ont été trouvées sur place, a-t-on indiqué de sources policières.

Selon le procureur, les malfaiteurs n'ont pas réussi à s'emparer des fonds qui se trouvaient dans le véhicule. "Ce guet-apens a été commis par une équipe déterminée et organisée appartenant au grand banditisme", a déclaré M. Guitton.

Les attaquants ont pris la fuite dans un troisième véhicule qui, selon des témoins, aurait pris la direction du nord, vers le Luxembourg voisin.

Attaque sanglante de Metz: manifestation silencieuse des convoyeurs lorrains

Le 16/01/2007 à 03:42

Quelque 70 convoyeurs de fonds ont manifesté en silence mardi à Metz, au lendemain de l'attaque à l'explosif d'un fourgon blindé dans le nord de la ville, dans laquelle un de leurs collègues a été tué et deux autres grièvement blessés.

Les manifestants, qui portaient un brassard noir, se sont rendus en cortège à la préfecture de la Moselle où une délégation a été reçue par le préfet de la région Lorraine, Pierre-René Lemas, auquel il a été demandé la suppression des "contraintes horaires" imposées par la réglementation aux transports de fonds.

"S'il n'y avait pas eu ces contraintes horaires, le fourgon (attaqué lundi) ne serait pas tombé dans un tel guet-apens et nos collègues ne seraient pas tombés, victimes des méthodes militaires employées pour l'attaque", a déclaré Denis Fous, responsable CFDT des quelque 200 convoyeurs de fonds mosellans.

Les délégués syndicaux devaient également demander aux pouvoirs publics une surveillance particulière des transports de fonds "tant que les crapules responsables de l'attentat d'hier (lundi) étaient dans la nature", a ajouté M. Fous.

Dans la matinée, le préfet Lemas a annoncé la réunion d'urgence de la commission départementale de sécurité des transports de fonds pour, a indiqué son directeur de cabinet Julien Charles, "examiner les moyens de rendre plus sûrs, éventuellement en les modifiant", les circuits empruntés par les transports de fonds en Moselle.

Le SRPJ a par ailleurs établi mardi que les malfaiteurs étaient repartis sans le moindre butin, n'ayant pu pénétrer dans le fourgon en dépit de la charge de plastic placée sur la porte droite.

"Le fourgon était en début de tournée et il n'y avait pratiquement pas d'argent à l'intérieur", a indiqué une source proche de l'enquête.

et oui encore par chez nous Un transport de fonds attaqué à la roquette à Metz Cussing_

bavarde Nombre de messages : 1485 Date d'inscription : 10/03/2006

oui ,sale affaire et quand il y a mort d'homme payé une misere pour proteger le pognon des gros commerces on se demande si ça vaut bien le coup

de plus meme chez moi qui se trouve à une soixantaine de km il y avait des gendarmes mitraillettes au poing pour arreter les voleurs

Braquage de Metz: les enquêteurs infirment l'hypothèse d'une méprise

Le 17/01/2007 à 11:20

Aucun élément de l'enquête sur l'attaque lundi d'un fourgon blindé à Metz ne permet de dire que les malfaiteurs se sont trompés de véhicule, a affirmé mercredi un enquêteur, infirmant une hypothèse développée le même jour par Le Républicain Lorrain.

"Nous n'avons aucun élément sérieux qui permette de dire que les malfrats se sont trompés de fourgon blindé", a indiqué à l'AFP l'un des directeurs de l'enquête. "Pour l'heure, nous ne privilégions aucune hypothèse", a-t-il ajouté sans autre commentaire.

En première page de son édition de mercredi, Le Républicain Lorrain affirme, en citant des sources proches de l'enquête, que les auteurs de l'attaque, qui a fait un mort et deux blessés parmi les convoyeurs, se seraient trompés de fourgon blindé.

Selon le journal, les enquêteurs privilégieraient l'hypothèse d'une méprise des malfaiteurs en raison de l'importance de l'arsenal déployé - armes de guerre et explosifs - et de témoignages faisant état d'une préparation minutieuse de l'attaque.

Le quotidien lorrain explique que le fourgon visé par les malfaiteurs était en fait un transport de liquidités qui, se rendant rempli à la Banque de France, serait passé à l'endroit de l'attaque quelques minutes avant le fourgon braqué. Interrogée, la Banque de France s'est refusée à tout commentaire.

Le fourgon pris pour cible commençait sa tournée et contenait un peu plus de 20.000 euros, que les braqueurs n'ont pu emporter. L'hypothèse d'une méprise avait été évoquée mardi par des convoyeurs de fonds venus manifester silencieusement à Metz.

goody a écrit:: oui ,sale affaire et quand il y a mort d'homme payé une misere pour proteger le pognon des gros commerces on se demande si ça vaut bien le coup

de plus meme chez moi qui se trouve à une soixantaine de km il y avait des gendarmes mitraillettes au poing pour arreter les voleurs

j'ai toujours dis si un jour on me braque je donne direct la caisse

Marybess a écrit:

goody a écrit:: oui ,sale affaire et quand il y a mort d'homme payé une misere pour proteger le pognon des gros commerces on se demande si ça vaut bien le coup

de plus meme chez moi qui se trouve à une soixantaine de km il y avait des gendarmes mitraillettes au poing pour arreter les voleurs

j'ai toujours dis si un jour on me braque je donne direct la caisse

bin oui Nath, sauf que là personne n' a rien demandé Crying or Very sad

pfffffff c nul d'agir ainsi

bavarde Nombre de messages : 1485 Date d'inscription : 10/03/2006

La voiture retrouvée (17/01/2007)

Elle a servi pour le braquage sanglant du fourgon à Metz

BOUILLON L'Audi rouge utilisée par les braqueurs d'un fourgon Sécuritas, lundi à Metz, a été retrouvée incendiée dans un garage inoccupé à Menuchenet (Bouillon).

Le véhicule a été découvert par les pompiers de Bouillon appelés pour l'incendie de bâtiment lundi vers 15 h 30. Il s'agit du véhicule à bord duquel les malfaiteurs ont pris la fuite après le violent braquage qui a coûté la vie à un agent de sécurité et grièvement blessé deux autres.

Un voisin du garage incendié a assisté à la fuite des malfaiteurs. "Ce témoin a vu trois ou quatre individus s'enfuir à bord d'une voiture immatriculée en France, dans la Meurthe-et-Moselle. L'une de ces personnes était encagoulée et armée d'une mitraillette", précise Michel Bourlet, procureur du Roi de Neufchâteau.

Selon le parquet, le timing pour faire le trajet Metz-Menuchenet correspond. Plusieurs routiers français ont également vu l'Audi se diriger, après l'attaque, vers la Belgique.

Quant à la voiture incendiée, il s'agit d'un véhicule volé en Belgique. Les auteurs eux, étaient toujours introuvables mardi soir.

Laurence Brasseur

© La Dernière Heure 200

de la violence gratuite pale

Près d'un millier de personnes aux obsèques du convoyeur tué à Metz

Le 20/01/2007 à 04:35

Près d'un millier de personnes ont assisté samedi matin à Amnéville aux obsèques de Joël Arbogast, un convoyeur de fonds tué lundi lors du braquage de son fourgon à Metz, tandis que de nombreux rassemblements étaient organisés à sa mémoire dans d'autres villes en France.

Dans la foule qui débordait largement à l'extérieur de l'église Saint-Joseph se trouvaient beaucoup de ses collègues et amis, mais aussi le sous-préfet de la région, un député et plusieurs élus locaux venus rendre hommage à la victime, âgée de 47 ans.

"C'était une cérémonie extrêmement émouvante, beaucoup de gens pleuraient", a indiqué à l'AFP un ami de la victime qui se trouvait dans l'assistance.

Une autre participante a évoqué l'émotion de la foule en entendant des chants funèbres corses chantés a capella à la fin du service religieux.

Joël Arbogast, père de deux filles et domicilié à Amnéville, a été tué lundi par l'explosion d'un pain de plastic lors de l'attaque de son fourgon par quatre ou cinq malfaiteurs cagoulés qui ont pris la fuite, sans emporter de butin.

Deux autres convoyeurs ont été grièvement blessés dans l'explosion.

Les familles des trois convoyeurs seront reçues mardi à Paris par le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy.

Pendant la durée des obsèques, des manifestations et rassemblements ont été organisés par les convoyeurs dans de nombreuses villes comme Lyon, Valence, Marseille, Toulon, Avignon, Foix, Nîmes, Lille et dans l'ouest de la France, a indiqué à l'AFP Michel Guyomar, responsable national CFTC pour les convoyeurs de fonds.

A Pessac, dans la banlieue bordelaise, une soixantaine de convoyeurs des entreprises Securitas et Brink's se sont rassemblés pour observer une minute de silence à 10H00, au moment où débutaient les obsèques, a indiqué Denis Lemarchand, délégué central CFTC Securitas, rappelant qu'en 1999, un convoyeur de la Brink's avait également été tué à Bordeaux.

A Roanne, des convoyeurs de Securitas ont défilé dans les rues de la ville à bord de deux camions blindés en hommage à leur collègue tué, a constaté un correspondant de l'AFP. Ils ont observé une minute de silence devant l'hôtel de ville avant de faire un arrêt symbolique devant la sous-préfecture.

A Marseille, plusieurs dizaines de convoyeurs de fond ont défilé dans la matinée sur la Canebière (environ 120 selon la police, 300 selon les organisateurs) et une délégation a été reçue à la préfecture. Ils présenteront lundi leurs revendications à la préfecture, demandant notamment que toute agression de convoyeur avec mort d'homme soit passible de la réclusion criminelle à perpétuité.

Enfin, de 35 à 40 convoyeurs de la société Securitas, selon la police, ont manifesté à Lille et ont distribué des tracts à la population sur la place de la République, où se trouve la préfecture du Nord.

une grande pensé pour lui et sa famille pale

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