Marybess Admin
Nombre de messages : 7900 Age : 44 Localisation : loiret Date d'inscription : 18/01/2006
| Sujet: "Disparues de l'Yonne", le nouveau procès Mar 6 Juin - 15:06 | |
|
Le procès en appel d'Emile Louis, condamné en 2004 à la prison à perpétuité pour les assassinats de 7 jeunes femmes entre 1975 et 1979, s'est ouvert mardi devant la cour d'assises de Paris. Lors de cette première audience, Emile Louis a évoqué une enfance difficile d'orphelin placé en famille d'accueil.
Le 26 novembre 2004, Emile Louis, reconnu coupable des meurtres de sept jeunes femmes handicapées entre 1975 et 1979, était condamné par la cour d'assises de l'Yonne à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une période de sûreté de 18 ans. La peine maximale. Dès l'énoncé du verdict, il s'était penché vers ses avocats pour discuter. "On fera appel", leur avait-il soufflé avant de quitter la salle, encadré par les policiers. Ce procès en appel s'est ouvert mardi matin devant la cour d'assises de Paris.
"La bête noire de l'institutrice"
Emile Louis, 72 ans, est entré à 10H00 dans le box des accusés, d'un pas hésitant, vêtu d'une veste de survêtement grise. Lors de cette première audience, Emile Louis est sorti de sa réserve au cours de l'interrogatoire de personnalité. Comme en première instance, il a évoqué une enfance difficile d'orphelin placé dans une famille d'accueil. "A l'école on me traitait de bâtard, ça m'a fait beaucoup de mal", a-t-il expliqué au président, sanglotant également à l'évocation de la guerre. Il a confié aussi "sa honte" d'avoir été victime d'un viol à 14 ans. Il a dit avoir été "la bête noire de l'institutrice (qui) le battait sans arrêt". Alors que le président lui faisait remarquer que l'enseignante parlait de son goût prononcé pour le mensonge, Emile Louis a expliqué qu'il avait l'habitude de "se dénoncer pour les autres".
En première instance, Emile Louis avait nié en bloc les accusations pesant contre lui, répétant "Je n'ai jamais tué quiconque", malgré l'insistance des familles des disparues et le défilé des femmes venues l'accuser d'agressions sexuelles étrangement similaires. Pour ce deuxième procès, les parties civiles ont décliné l'offre du parquet général de retransmettre les audiences en direct par vidéo au palais de justice d'Auxerre.
Il ne devrait jamais sortir de prison
"Les familles ont mal pris cette proposition (ndlr : une première en France) car elles y voient une façon de les empêcher de venir à Paris, a expliqué leur représentant Pierre Monnoir, Elles tiennent à être présente pour voir Emile Louis et qu'il les voit, parce qu'en termes d'impact, ce n'est pas du tout la même chose", a-t-il poursuivi.
Quoi qu'il advienne de ce deuxième procès, Emile Louis ne devrait jamais avoir l'occasion de sortir de prison. Le 14 octobre 2005, il a été condamné à 30 ans de réclusion, assortie d'une période de sûreté des deux tiers, par la cour d'assises d'appel des Bouches-du-Rhône, cette fois-ci pour viols avec actes de torture et de barbarie sur sa seconde épouse, Chantal Pradis, et viols sur sa belle-fille, à Draguignan, au début des années 1990. Une peine nettement aggravée par rapport à celle infligée quelques mois plu stôt en première instance (20 ans de prison, dont 13 de sûreté).[/b] | |
|
Marybess Admin
Nombre de messages : 7900 Age : 44 Localisation : loiret Date d'inscription : 18/01/2006
| |